Le démarrage d'un récifal façon "nouvelle vague récifaliste"
- Le 21/01/2020
Le démarrage d'un récifal façon "nouvelle vague récifaliste"
En seulement quelques années Aquamicrofaune s'est imposé sur le marché comme le spécialiste du démarrage de l'aquarium récifal. Auparavant le démarrage des aquariums d'eau de mer n'était appréhendé que sous l'angle de la méthode technique. On discutait sur les réseaux sociaux de la meilleure méthode à adopter pour réussir un récifal et chaque aquariophile marin avançait ses arguments en faveur de la méthode berlinoise, de la méthode Jaubert, de la méthode DSB et de tous les mixtes et variantes qui ont pu être faits avec plus ou moins de succès en récifal. Il y avait pourtant un point crucial du processus du démarrage d'une récifal qui n'était pas abordée ou l'était de manière négligente ou superficielle : Les micro-organismes !
Introduire de la microfaune, une évidence dès le démarrage
Tout les récifalistes ou presque avait entendu parler de la microfaune mais peu d'aquariophiles savaient en vérité de quoi il s'agissait véritablement. D'ailleurs, la plupart des récifalistes, pour ne pas dire tous, ne parlaient de la microfaune qu'indirectement, à travers les discutions sur les pierres vivantes... Pire encore, ils confondaient la microfaune dont ils évoquaient la présence dans les pierres vivantes ( d'autrefois ! ) avec la macrofaune. Pour un récifaliste "à l'ancienne" conseillant un débutant sujet du démarrage d'un bac récifal une bonne pierre vivante devait transporter des "bestioles" que l'on pouvait voir relativement facilement à l'oeil nu se déplacer sur les roches. Il suffisait donc qu'une pierre véhicule quelques gammares et gros copépodes pour qu'elle soit estimée de bonne qualité par le milieu récifaliste. Pourtant, cette macrofaune visible à l'oeil nu aurait pu tout aussi bien être introduit dans le bac récifal au démarrage via un pochon de nourriture vivante proposée sur le marché récifaliste. Seulement, la microfaune, si indispensable au démarrage d'un récifal et déterminant dans sa bonne maintenance durable ce n'est pas cela ! La microfaune c'est... la microfaune ! c'est-à-dire que comme le préfixe du mot l'indique c'est une faune de taille microscopique. On peut tout de même ici relativiser le terme microscopique car quelques espèces atteignent une taille de 0,5 mm, ce qui les rend visibles à l'oeil nu et mieux encore à la loupe.
Microfaune ou technologie en récifal ? L'un et l'autre !
La microfaune constitue une biodiversité infiniment précieuse au sein de l'écosystème récifal ; elle forme même, avec les bactéries, son organe biologique vital. Sans microfaune l'écosystème d'un récifal est biologiquement déficient car il manque alors un chaînon entre la macrofaune ( ici au sens plus large incluant les poissons, les coraux et autres "gros" invertébrés ) et les bactéries. Le manque de microfaune et à fortiori son absence totale ( bac aseptisé mode "usine à gaz" ) est sans aucun doute la cause des principaux problèmes modernes de maintenance. On a essayait de palier ce défaut en augmentant les performances des écumeurs et en ajoutant divers systèmes technologiques et procédés chimiques mais rien ni à fait. Certains récifalistes, bien aidés par l'industrie aquariophile et le discours promotionnel des commerçants distributeurs, tentent à tous prix ( c'est le cas de le dire ! ) de poursuivre cette course à la performance technico-chimique. À côté d'eux, comme une sorte de monde récifal parallèle, des récifalistes, notamment des débutants plus ouverts écologiquement et plus naturaliste dans leur appréhension de l'aquariophilie, s'affranchissent des principaux problèmes de maintenance rabâchés sur las réseaux sociaux en incluant tout simplement la microfaune comme participant systématiquement du démarrage de leur bac récifaux et de sa maintenance future. La technologie ne remplace pas la microfaune !
Le démarrage récifal avec de la microfaune s'impose finalement
Àjouter de la "vraie" microfaune, comme celle que propose Aquamicrofaune, est devenue une évidence pour toute une nouvelle génération de récifalistes et les témoignages de réussite ne cesssent logiquement de s'imposer par leur nombre sur les réseaux sociaux. Le discours des récifalistes "à l'ancienne" alternant extase esthétique ( achat de nouveaux poissons et coraux ) et déprime morale ( problème récurrents ) contraste avec de plus en plus de force avec celui des nouveaux récifalistes témoignant de la beauté naturelle de leurs bacs et de la relative facilité de maintenance de ce dernier. De plus en plus les réponses des récifalistes "à l'ancienne" face à l'insolente réussite des récifalistes "nouvelle vague naturaliste" n'ont plus comme argument négativant que " oui mais tu vas voir que...". Et rien ne vient, non. Au contraire le bac démarré avec de la microfaune devient toujours plus beau et facile à entretenir avec un matériel de base et un minimum d'intrants.
méthode maintenance écosystème bactéries aquarium eau de mer microfaune récifal pierres vivantes démarrage aquarium ensemencement