Récifalistes berlinois et récifalistes DSB, l'unification positive
- Le 27/01/2019
Récifalistes berlinois et récifalistes DSB, l'unification positive
Avez-vous remarqué que mine de rien on voit de plus en plus sur les réseaux sociaux de vidéos de récifalistes berlinois dont les bacs en parfaite santé présentent une couche relativement épaisse de sable... Pour reconnaître quelques-uns des récifalistes en question je peux affirmer qu'Aquamicrofaune n'est pas étranger à cet état de fait. On peut même dire que par opposition le ridicule transparaît de plus en plus avec évidence à travers les vidéos de récifalistes osant encore donner des conseils de maintenance tout en posant devant leurs bacs barre bottom ou presque. Comment faire encore confiance au conseil d'un "aquariophile" qui n'est même pas encore au courant que, sur terre comme en mer, le sol est le lieu d'épuration essentiel des écosystèmes. Faut-il qu'un tel récifaliste passe son temps à rechercher l'amour sur les réseaux sociaux ( N'oubliez pas les pouces bleus qu'ils disent les "gars" !) et à assouvir têtes baissées ses pulsions consuméristes sur catalogues pour ignorer à ce point l'évolution des connaissances en écologie !
Se poser les bonne questions en maintenance récifale
Avec la méthode ou démarche écosystémique Aquamicorfaune nous dépassons les querelles de clochers récifaux. Il n'est à présent plus question, à moins de faire preuve d'un esprit aquariophile retardé, de nous chamailler pendant des heures improductives sur un questionnement du genre "quelle est la meilleure méthode de maintenance récifale entre la méthode berlinoise et la méthode DSB ? ". Ce questionnement cache en vérité une question de fond : Écumeur ou pas écumeur ? Ceux qui en sont encore à la question "sable épais ou pas dans un récifal ?" appartiennent déjà à l'histoire passée de l'aquariophilie récifale, celle où l'on a sérieusement cru ( oui cela prête à sourire aujourd'hui ! ) que l'on pouvait s'affranchir des connaissances écologiques grâce au développement et l'exploitation d'une technologie de pointe, quitte à maltraiter les poissons et coraux en les contraignants à vivre dans des milieux biologiquement aseptisés sur-épurés par des procédés mécaniques et chimiques. On le sait, la Nature se venge toujours de l'arrogance humaine en matière de respect des règles de l'écologie. Bien entendu vous avez compris que l'on ne parle pas ici d'écologie au sens politique ( normalisation législative ) mais d'écologie au sens scientifique ( principes de dynamique naturelle ). Écumeur ou pas écumeur ? Méthode berlinoise ou méthode DSB ?
Ne pas être un extrémiste du récifal
Nos bacs sont dans la très grande majorité des cas surpeuplés en poissons comme en coraux et la pollution qui y est produite dépasse à la fois les bacs berlinois et les bacs DSB. Aucune des deux méthodes n'a été originellement imaginée sous l'angle de nos bacs modernes hébergeant autant d'animaux. Par conséquents, d'un côté on a vu les récifalistes berlinois transformer leurs bacs en "piscines" sur-écumées afin de combler l'impuissance des pierres vivantes à traiter naturellement la quantité de déchets produits, de l'autre on a vu les débéistes ( adeptes des DSB ) développées des systèmes de décantations-réfugium de plus en plus volumineux ou techniquement tarabiscotés. Ni la méthode berlinoise ni la méthode DSB ( incluant la méthode Jaubert ) n'ont encore a prouver leur pertinence théorique et leur efficacité pratique ; le problème n'est pas la validité et l'efficacité de l'une ou l'autre des méthodes mais la surpopulation de nos bacs. La raison voudrait que nous disions tout simplement de ne plus sur-peupler les aquariums mais il vaut reconnaître que l'offre est telle qu'il est difficile de ne pas résister à la tentation et ne jamais succomber à des achats a priori irraisonnables. Alors, pourquoi dans ce cas rester absolument sur ces positions de récifalistes extrémistes anti- sable épais ( ou anti-sable tout court d'ailleurs ! )
Oser la mixité berlinois/DSB en récifal
Rien n'empêche un récifaliste berlinois de profiter du formidable travail épurateur d'un lit de sable épais vivant. Rien n'empêche un débéiste de soulager un peu le travail des micro-organismes dans son bac avec un écumeur. Alors où est le problème ? Il n'y en pas sur le plan technique et écologique en vérité ; le seul problème est encore posé par la limite dogmatique de la religion récifaliste orthodoxe et l'irrationalisme extrême des hérétiques. D'un côté l'inquisition "usine à gaz" de l'autre les sorcières low tech à brûler vives sur la place publiques. Dépassons définitivement ces querelles aquariophiles moyenâgeuses. Oui, Aquamicrofaune vous le dis, vous pouvez sans problème faire travailler ensemble un lit de sable épais et un écumeur dans un bac écosystémique. Ce que vous ne devez pas faire, parce que ce n'est plus de l'aquariophilie au sens noble du terme, c'est faire des bacs "usine à gaz" comme certains vous les présentent encore fièrement comme s'il s'agissait des modèles de références en matière de maintenance aquariophile !
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